Je n’affectionne pas particulièrement de me promener dans les cimetières mais je dois dire que pour méditer, ces endroits, s’ils recèlent parfois de belles pépites, sont aussi révélateurs de bien curieuses surprises …
Loin du célèbre cimetière parisien du “Père Lachaise”, un petit cimetière de bord de mer, dont je tairai le nom pour respecter la quiétude de ses pensionnaires, m’a laissé un sentiment étrange sur le concept même du “devoir de mémoire”.
Les deux photos que je présente dans cet article, ont été prises à plusieurs années d’intervalle. Sur la première, prise en 2005 j’avais été ému par le caractère particulièrement touchant de l’épitaphe, au point de vouloir l’immortaliser par une photographie.
Quelques années plus tard, retournant au même endroit, j’ai eu la surprise de constater qu’une partie du texte était effacé. Certes les années ont passé depuis 1733 et si l’usure du temps, compréhensible en 2021 a eu raison des inscriptions, difficile d’imaginer qu’une moitié de l’épitaphe ait pu disparaître par simple volonté météorologique.