Depuis la nuit des temps, les vagues qui, au cours des tempêtes, façonnent les côtes sauvages du Cap Sizun, sculptent les roches et dessinent sur le rivage de bien étonnantes fresques poétiques.
Ont-elles, un temps, inspiré les brodeuses des coiffes Capistes, Penn-Sardin ou Bigoudènes ?
La nature a souvent guidé la main de l’homme dans ses réalisations complexes et délicates.
Que ce soit pour la beauté gratuite ou par nécessité de se doter d’accessoires indispensables à sa vie quotidienne, le « manuel » a toujours su ajouter à son travail la petite touche artistique qui caractérise l’esprit compagnon, celui du beau travail.
Si la machine est aujourd’hui capable de remplacer la main dans ses tâches répétitives, produire en nombre et à bas coûts des objets clonés, rien ne pourra remplacer la passion de réapprendre les gestes ancestraux pour créer d’authentiques pièces uniques, signatures d’excellence et d’un savoir faire maîtrisé.
La transmission de ces gestes réclame patience et enthousiasme.
Cette nouvelle page de blog, dédiée aujourd’hui à la dentelle, mais qui pourrait l’être aussi à la broderie, est à mettre au crédit de David Le Gac,
pour la grande satisfaction de ses stagiaires.
Quelques précédents billets abordant le même thème
Pour en savoir plus sur l’histoire de la dentelle en pays Capiste, je vous recommande la lecture de l’excellent ouvrage :
« De la crise de la sardine à l’âge d’or de la dentelle »
Mémoires-Editions Ouest-France.
A bientôt pour un prochain billet …