Mémoire brestoise de la Grande Guerre
Elles s’appelaient Jeanne, Line, Marguerite, Perrine, Louise, Adolphine,
Eux Jean, Louis, Adolphe, Charles, Alphonse, Guillaume.
Elles, femmes, adolescentes, enfants, loin du front.
Eux soldats, marins, plongés au cœur de l’horreur de la guerre.
Le projet « Mots Ecrits »
“Mots” Ecrits”, projet théâtral initié par la comédienne Sophie Bourel, fera revivre à travers des écrits oubliés, les correspondances intimes des acteurs de ces périodes dramatiques que furent les années 1914 à 1918.
Souvenirs enfouis depuis tant d’années, écrits jaunis, conservés comme des talismans reprendront, le temps d’une soirée, des couleurs d’espérance afin que soit chassé des esprits vaporeux cet oubli si propice au retour de la haine destructrice des hommes.
Comédiens d’un soir, amateurs pour beaucoup, artistes jeunes et moins jeunes, partageront durant 3 jours, d’intenses préparations, un travail de lectures pour faire sortir de notre mémoire collective ce que furent ces années sombres de notre histoire.
Ce projet, soutenu par le service Patrimoine de la ville de Brest, les archives Municipales et le Service Historique de la Défense s’inscrit de fait dans un savant travail de transmission de l’histoire de notre ville aux jeunes générations.
Une évocation à Adolphe Mahieux
La mémoire du compositeur Brestois, Adophe Mahieux (1892-1931) sera évoquée lors des lectures, par l’intervention de Yéléna, violoncelliste au conservatoire de Brest.
Il est difficile de citer tous ceux et celles qui ont participé à ce projet sans risquer d’en oublier. Ils se reconnaitront dans l’anonymat des Jean et des Line, personnages auxquels ils ont prêté leurs voix sur la scène du Mac Orlan, lors du spectacle du jeudi 5 mars 2015.
Un résumé du travail de lectures
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