Si l’Amérique a sa Route 66, nous avons notre Nationale 7.
Quelle idée me direz-vous à l’heure des autoroutes, celle des communications rapides, que de vouloir se trainer sur les routes de France à la recherche du temps perdu, celui qui ne se rattrape jamais.
Justement, c’est cela qui est excitant. Prendre son temps, lorsque tout s’agite autour de soi. Le plaisir de flâner, de s’arrêter quand on veut, où l’on veut, hors des sentiers battus, attentif aux rencontres inattendues, aux découvertes où redécouvertes d’images que les affres du temps estompent à grand pas, dans l’indifférence d’un monde qui lui ne s’arrête jamais.
Voici l’objet des quelques billets de blog que je vais vous proposer au fil des prochaines semaines, au retour d’un voyage photographique entre Paris et Menton.
Deux options se présentent entre Fontainebleau et Lyon, N6 ou N7. Nous resterons pour notre part sur la N7. Deux autres options entre Roanne et Valence où pour contourner Lyon, la N7 devient un temps la N82, aussi appelée « la Route Bleue ».
Loin de moi l’intention de me livrer à quelque exercice de philosophie de comptoir, simplement le désir de fixer sur la pellicule de mon appareil photo quelques images révélatrices d’une époque désormais révolue et de les partager.
Probablement inspiré par les photographies de Raymond Depardon et la lecture d’ouvrages sur le sujet, j’avais déjà, par le passé, emprunté des chemins de traverses avec mon fidèle Motorhome, toujours en Transit, voguant des routes secondaires de la France paisible jusqu’aux bords de la Baltique ou de l’Adriatique, traquant ainsi mes images préférées des Réclames d’antan, des architectures oubliées, stations services et auberges abandonnées et faisant au passage de bien surprenantes rencontres.
Alors, prêts pour le départ ?
Il existe un musée dédié en partie à la N7.
Rdv à Montélimar pour cela : https://palais-bonbons.com/musee-de-la-nationale-7/