En ce triste mois anniversaire, je viens d’exhumer de mes archives argentiques, quelques souvenirs photographiques.
C’était un jour de mars 1978, le 16 exactement. Une odeur nauséabonde se propageait sur le Finistère tandis qu’un pétrolier insolent déversait ses 220000 tonnes de pétrole brut sur les côtes de Portsall.
Il est des jours où l’homme se sent seul face à l’irréparable.
Spectacle de désolation à la tombée de la nuit pour assister impuissant à l’une des catastrophes maritimes et écologiques des plus importantes de cette fin de siècle … Hélas, l’Homme avide de profits ne semble toujours pas tirer les leçons de la pollution et lorsque les télévisions du monde accourent pour couvrir l’évènement, les peuples de « petites mains » doivent inlassablement retrousser leurs manches pour continuer à faire vivre leurs beaux pays.
Et pendant ce temps là, le pétrole continue à se déverser. Les compagnies pétrolières continueront encore, de longues années, à polluer les mers et les océans, en toute impunité.