Mes compagnons de route, se souviennent certainement de ces instants où je racontais mes histoires abracadabrantesques de Richelieu, de sous-marin perdus, d’île Noire, l’imprenable citadelle, et de ces étoiles inaccessibles de phares lointains que sont encore, Armen, Ile Vierge, Gravelines, Tévennec….
Aujourd’hui je reprends mes « Chemins de traverse » pour peut-être un jour, partir sur les côtes du Liban, du moins avec la pointe de mon stylo ….
Un rebondissement
Il est des jours de vies ordinaires qui peuvent parfois se trouver chamboulés. Le cours de nos propres existences nous apprend chaque jour que, tant que l’on est actif, l’histoire n’est jamais tout à fait terminée. Comme le dit si bien également le dicton populaire « Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ». En visionnant l’autre soir le journal de FR3 (19/20) une chronique particulière devait attirer mon regard…. L’épave du sous-marin “Souffleur”, coulé le 25 juin 1941 sur les côtes du Liban, refaisait surface des mémoires endormies par un reportage qui lui était consacré.
Visiblement ma petite histoire au sujet du sous-marin « Souffleur » avait également attiré l’attention de ces nombreux amis qui avaient, en l’espace d’un soir, saturé la boite vocale de mon téléphone. Pour moi, l’espoir de retrouver un jour une piste nouvelle à explorer pour continuer cette histoire au sujet du sous-marin « Souffleur » dont j’avais, il y de nombreuses années écrit une petite nouvelle, mêlant à la fois, faits réels et fiction, s’était mis en sommeil depuis plusieurs années.
Il est vrai que, si ma filiation avec l’un des 52 marins disparus était toujours présente, les témoins directs de cette sombre histoire, avaient depuis longtemps – disparus de mes propres radars – comme le disent si bien les marins pour parler de faits résolument passés.
Mais, lorsqu’il ne s’agit pas que d’une affaire personnelle, voire intime, mais d’un fait qui appartient à la mémoire collective, les disparus en mer, pour quelque raison que se soit, continueront à alimenter l’imaginaire des plus téméraires, déterminés à connaître la vérité. Il est des enquêtes qui se trouvent ainsi relancées avec la survenue de faits nouveaux. Celui que je devais apprendre ce soir de mai 2019 va peut-être encore, et pour quelques temps, alimenter de nouvelles recherches et m’amener une fois encore à emprunter ces « chemins de traverse » que j’affectionne tant … (affaire à suivre donc)