Râmine, un autre regard

Chaque printemps est une renaissance dans laquelle la nature et les hommes puisent l’énergie de la vie. Fidèle à cette image généreuse, l’artiste peintre Râmine nous livre une foison d’images nouvelles, qu’il nous laissera soumettre aux regards de plus jeunes, afin que ceux-ci s’en inspirent à leur tour, dans des improvisations poétiques ou musicales.

C’est au Conquet que nous retrouverons l’artiste, dans une maison en cours de rénovation destinée à devenir un gîte touristique. Car l’homme a plusieurs cordes à son arc et aujourd’hui c’est le décorateur d’intérieur qui est à l’œuvre.
Il n’y a pas plus beau site qu’une maison située face à la mer d’Iroise pour exprimer son talent et entraîner les futurs locataires de passage à vivre une immersion dans un monde poétique où Jules Verne et les grands navigateurs inspireront leurs rêves profonds.Qui n’a pas un jour, en scrutant l’horizon, rêvé d’espaces lointains. De l’autre côté c’est l’Amérique, les côtes du St Laurent, Terre Neuve, St Pierre et Miquelon. A quelques encablures, le phare du Four nous fera, la nuit tombée, ses premiers clins d’œil, répondant aux rayons puissants et protecteurs du phare de St Mathieu, là où déjà jadis les moines allumèrent leurs premiers feux à l’attention des navigateurs intrépides. Car un phare n’a pas pour mission d’éclairer la mer, simplement de la baliser en éclairant le marin sur ses dangers.
Peuples de migrants, de tout temps les hommes ont cherché à découvrir le monde, pour fuir hélas parfois les dangers de leur propre existence ou trouver la terre supposée promise. La mer est une passerelle entre les continents que les hommes aiment à franchir. Peut-être aussi qu’à travers ce monde des phares où la lumière étincelante de la lanterne magique apparaît comme une étoile au firmament, le navigateur se rassure par sa présence. Au delà de l’objet féérique, le phare est un symbole de liberté et d’espérance, un clin d’œil bienveillant aux pèlerins des mers pour les inviter à venir se mettre à l’abri.

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Voyageur sans frontière, Ramine explore, invente et réinvente les formes des objets pour les rendre plus poétiques et nous faire rêver. D’un coup de pinceau magique l’arc de cercle coloré se métamorphose en oiseau, albatros ou mouette qu’importe, défiant les lois de la pesanteur, porté par les courants marins et faisant fi des frontières, l’artiste comme le gardien de phare aime aussi les oiseaux…

Par sa mise en abyme, ce petit reportage, diffusé par Tébéo dans le magazine “Chemins de traverse”, raconte l’histoire cachée d’une collaboration entre Râmine et 2 artistes en herbe. Pour ce faire nous monterons simplement aux deux enfants quelques photos de l’artiste et de ses travaux dont des livres illustrés. Ils devront s’en inspirer pour apporter au montage final leur contribution. Ewen (9 ans) interprétera un poème de Jacques Prévert, tandis qu’Alex (12ans), distant de 1000 km, devra improviser un morceau de musique au saxo. Le tout sera savamment orchestré par Murr Caboche (guitare et arrangements) et par Julie Francois pour le montage vidéo.

Ainsi voguent les artistes sur l’océan du monde, dans l’inlassable ritournelle des complicités entre générations.  .

A bientôt pour de nouvelles découvertes …

Râmine, artiste et poète …

La mer est sa cour de récréation. Des côtes du Golfe Persique à celles de Norvège, du Labrador aux écueils de la mer d’Iroise, Râmine, probablement inspiré par les contes des “Mille et une nuits” de son enfance, n’arrête pas de peindre la mer et nous en dévoiler ses secrets.
Peintre onirique inclassable, qui se définit lui-même comme un “chercheur de sens et un confiseur d’histoire”, Râmine m’a entraîné le temps d’un week-end, dans son monde fabuleux et féérique consacré aux phares du monde, au premier plan desquels ceux d’une mer d’Iroise peuplée de ses légendaires gardiens.
Lors de l’évènement’ “Les belles journées de Brest” qui se sont déroulées du 2 octobre au 7 octobre 2018, Râmine a réalisé plusieurs tableaux, dont la mise en vente aux enchères, au profit de la SNSM et des Blouses Roses, allait être le point d’orgue de la généreuse opération.

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Bravant les éléments météorologiques du moment, entre deux averses il fait toujours beau à Brest, l’artiste, fidèle à ses engagements, a terminé ses toiles comme prévu le samedi 6 Octobre, place Wilson, à 16h précises. Le kiosque à musique bien connu des Brestois, symbolisant la lanterne d’un phare, sera transformé pour la circonstance en un  éphémère atelier d’artiste.

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Malgré la pluie et le vent, la générosité du gardien, dans sa traversée solitaire autant que solidaire sera largement récompensée. Toutes ses toiles, exposées aux Capucins en vue de la vente caritative, auront trouvé preneurs.
Un succès à mettre à l’actif d’une belle détermination. Bravo et merci à l’artiste !

Les organisateurs de la manifestation »Les belles journées de Brest », aux Capucins.

Pour en savoir un peu plus sur l’artiste, visitez son site.