Entre ombre et lumière, une matinée d’automne en forêt de Sologne n’avait en ce jour de novembre rien à envier aux paysages des grands espaces canadiens et nord américain durant la période de l’été indien.
Nulle intention chauvine de ma part en intitulant ce billet « Douce France » car tous les pays, tous les paysages, apportent un peu de douceur, à ceux qui prennent le temps de s’arrêter.

Malgré la fraîcheur matinale et l’humidité, la faible luminosité permet d’obtenir des éclairages doux .
Probablement inspiré par d’autres avant moi, mais les idées n’appartiennent-elles pas à ceux et celles qui les mettre en œuvre, j’aime en voyageant, loin des autoroutes et des turbulences du quotidien, prendre les chemins de traverse. On y fait de belles rencontres et la photographie immortalise si bien le temps qui passe.
Une petite halte au château de Valençay, connu pour avoir été la résidence de l’habile Talleyrand. Que penserait-il des turbulences politiques de ce mois de Novembre 2012 ?
Mais le brouillard est si dense, qu’il rend difficile la prise de vue. Heureusement que le post-traitement des images numériques permet quelques fantaisies …
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Les fins de journées sont aussi propices à la photographie. Les couleurs sont douces et chaudes, comme ici au Château de Cheverny en cette fin d’après midi.
Ou comme ci-dessous, au Château de Gué-Péan ancienne résidence de chasse de François 1er.
« Mais qu’il est doux de ne rien faire quand tout s’agite autour de soi », pour reprendre l’expression populaire connue.
Loin des affiches publicitaires, éphémères égéries anglo-saxones des grandes cités, notre belle campagne et beau pays, cher à Aragon, Voltaire et si bien chanté par Jean Ferrat, possède un trésor de rencontres inattendues que le temps n’arrive pas, pour l’heure, à effacer. Ne boudons pas notre plaisir.
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Au fur et à mesure de mes pérégrinations, l’album de photos s’agrandira (cliquer ici pour voir l’album)
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Et l’on peut toujours rêver d’un monde où l’essence était presque donnée …
Peu de monde sur ces petites routes tranquilles, ces villages désertés, d’une France qui s’apprête à hiverner. Nous sommes le 11 novembre et dans les petites communes traversées, résonne encore le son du clairon et l’ambiance paisible d’une paix retrouvée.
Passé nostalgique ou rêve d’une mission accomplie, les deux dernières photos que je vous livre dans ce dernier billet ne résument-elles pas l’ambiance de cette fin d’automne 2012 ?
Au plaisir de vous retrouver pour une prochaine carte postale.