Sur la place centrale de l’Hotel de ville de Roanne, une fontaine rappelle aux épisodes guerriers du premier empire. Fontaine dédiée à François Populle, maire de Roanne de 1808 à 1815, connu pour avoir tenu tête aux Autrichiens lors des invasions ennemies.
Nous quitterons Roanne et continuerons notre descente vers le sud, en direction de L’Hôpital-sur-Rhins. Ici la Nationale 7 et la N82 se séparent. La N82 permet de contourner la ville de Lyon et prend le nom poétique de Route Bleue matérialisée, ici à Neulisse, par le relais du même nom.
C’est le chemin que nous prendrons, toujours balisé de ces réclames qui donnent à la route un air du passé et ramène l’automobiliste au temps des SIMCA ou des PANHARD, marques de voitures aujourd’hui disparues.

La télévision naissante n’était pas en reste et proposait aussi ses marques, comme ici celle de Schneider connue pour ses téléviseurs.
La longue troménie des panneaux publicitaires nous mène à St Etienne, puis nous passerons le Col de la République pour rendre hommage à l’inventeur du cyclotourisme. Il est vrai que les manufactures de St Etienne produisaient jadis des armes mais aussi des bicyclettes.
Avec ses 1161 m d’altitude et une vue particulièrement aérienne, une pause au sommet du col de la République sera propice à une halte réparatrice autant que contemplative. En toile de fond, le Vercors.
La longue descente du Col de la République, où nous étions déjà passé en hiver, nous propose toujours à la lecture, ses publicités.Poursuivons jusqu’à Andance où nous traverserons le Rhône pour reprendre la Nationale 7, passant ainsi sur la rive droite, en direction de St Vallier.
Après avoir quitté la Nationale 82 (route Bleue) nous reprenons la trajectoire de la Nationale 7. Nous sommes désormais en Ardèche et Paris est à plus de 500 km. Nous avons fait plus de la moitié du chemin.
Les Ronds Rouges arrivent
Telle était, un peu avant les années 1970, la publicité pour annoncer la venue de la jeune Société ELF sur le marché des carburants. Il existe encore sur les façades de certaines habitations les stygmates de ces publicités. Hélas elles sont de moins en moins nombreuses et surtout de moins en moins visibles. Ce qui caractérise cette publicité, c’est qu’elle n’est pas légendée. Simplement un rond rouge sur fond blanc comme le symbole du drapeau du japon. Cette signalétique mystérieuse avait pour but de capter les regards. Dans un autre billet intitulé France paisible j’ai déjà eu l’occasion d’afficher une photo de cette même réclame, qui cependant était bien mieux préservée.
Nous filerons ensuite sur St Vallier où les maisons prennent des aspects surprenants pour qui n’est pas habitué à la région. En effet, le Rhône et ses affluents offrent avec leurs galets, des matériaux de constructions savamment exploités aux cours des siècles. Un style architectural très prisé et particulièrement recherché.
Avec cette dernière photo de publicité prise à St Vallier, nous nous arrêterons pour aujourd’hui. Avec cette étape de 189 km il est temps de s’arrêter.
Demain nous allons nous écarter de quelques kilomètres de notre trajectoire pour une rencontre particulière et surprenante. Mais je ne vous en dis pas plus.
Alors à très bientôt, pour la suite du voyage sur la 7 et de nouvelles découvertes.
un mot Magnifique ! j’ai hâte à la suite
Shalut Paul , j’aime bien toutes ces vieilles publicités peintes , je les vois avec un brin de nostalgies . La France est belle et cette route autant , bon voyage