Le temps qui passe
A chacun son chemin, son chapelet ou sa chaîne,
Qu’importe que le grain soit gros ou le maillon faible,
Le plus dur du voyage, n’est-ce pas le retour ?
A bientôt, pour un prochain voyage …
Faire taire le s(c)eptique
Pour un (h)ermite sans fosse
Ô séant pour sain(t) siège.
Un Haïku est une petite forme de poésie japonaise. Poème très court composé de 3 vers de 5, 7 et 5 syllabes.
Aujourd’hui je rêve d’une île déserte, où tel Dom Camillo en mission je serai l’abbé des Trépassés, car ici l’eau est plus pure que celle du Gange et je pourrais y laver mon poisson.
Vous en rêviez d’un réveillon sur le caillou,
Des frayeurs nocturnes du rocher maudit,
Aux lames sourdes de la cité engloutie.
Vous en rêviez d’y faire la fête,
Bravant les interdits en compagnie des mouettes,
A contre courant des marées, toujours vent debout,
Mais la Vieille du Raz, pointant un bout de Sein,
Chassa de votre esprit cet espoir libertin,
Car Tévennec n’est pas un Paradis Latin,
Aux incrédules terriens, épris de fantaisie,
L’histoire de la mer chasse toute amnésie
C’est elle qui décide du « quand » et du « si »,
Inaccessible étoile d’un rêve trop tôt brisé,
Qu’importe que 2015 soit bientôt Trépassé,
2016 est à la porte, le rêve peut recommencer.
Bloavez Mad, Paul K