Avignon, ville étape obligatoire pour un amateur de théâtre, connue et reconnue pour son festival annuel. Mais Avignon, c’est aussi la Cité des Papes et pas seulement celle du Châteauneuf.
Visite incontournable du Palais gothique moyenâgeux, situé au centre historique de la ville, cerné par des remparts datant du XIV ème siècle. Véritable invitation à la découverte des lieux classés au patrimoine de l’Unesco et à une déambulation dans les ruelles d’un autre âge.
Après avoir quitté Avignon, notre descente vers la méditerranée nous conduira à Noves, Verquières et St Andiol ville où vécut Jean Moulin durant sa jeunesse.
Nous retrouverons souvent les traces historiques de Jean Moulin sur notre route. Nous sommes en Provence, dans les Bouches du Rhône.
Les villes se succèdent au rythme des passages ombragés de platanes, véritables signatures de la 7, comme nous avons déjà pu le constater lors de notre voyage.
S’en suivent les villes de Orgon, Sénas et Lambesc avec sa tour carrée surmontée d’une horloge Jacquemart, ce qui nous rappelle notre passage à Moulins.
L’horloge Jacquemart est un automate représentant souvent un personnage muni d’un marteau et qui frappe une cloche toutes les heures.
Parcourt historique, puisque à présent nous arrivons à St Cannat qui nous accueille avec la statue du bailli de Suffren célèbre navigateur du XVIII ème siècle, redouté des anglais pour ses talents militaires.
Nous sommes déjà aux portes d’Aix-en-Provence et retrouvons à Célony, une fois encore, l’image de la nationale 7 à travers cette station service à l’architecture élancée, tel un totem indien rencontré au bord de route 66. Mais nous sommes bien toujours sur la bonne trajectoire.
Au loin, la montagne St Victoire est un appel à prendre quelques chemins de traverses dans les pas de Paul Cézanne. Fuyant les terrains de camping internationaux aux multiples étoiles où l’on parle toutes les langues, sauf le français, nous emprunterons la minuscule D17, pentue et tortueuse, jusqu’à Puyloubier où, pour une halte réparatrice nous trouverons refuge au camping municipal déserté par la foule.
Inspirés par Cézanne, face à la montagne St Victoire, nous changerons la couleur pourpre d’un Côtes-du-Rhône par celle d’un rosé pastel, couleur de Provence.
Ainsi se termine notre nouvelle étape de 121 km. Il nous reste encore 200 km environ avant d’arriver à Menton. Demain sera un autre jour.