« He had a dream», ou le printemps des poètes indignés.

En ce jour de printemps, pour tourner la page d’un hiver rigoureux, faire une pause avec les lumières de mes phares préférés, une transition avec mes prochains billets, je n’ai rien trouvé de mieux que d’associer aux images d’aujourd’hui un homme de réflexion et de pensée profonde, un humaniste, une indéniable personnalité du siècle : Stéphane Hessel.

Chevaux-RepubliqueEn passant par le Col de la République (1161 m) près de St Etienne,  quelques jours après avoir appris le décès de ce grand humaniste, ces deux chevaux « Blanc comme neige », m’ont fait rêver d’une société irréprochable.

Grand résistant et auteur, entre autres de « Indignez-vous », ces deux autres photos témoignent assez bien, du nombre de ses combats pour toutes formes de libertés.Nuit-et-brouilllard  Barbeles
             Nuit et brouillard                                 Derrière les barbelés, la liberté

Amoureux de poésie , Stéphane Hessel  m’inspire aujourd’hui dans la conduite d’un projet  collectif qui doit retracer par une fresque théâtrale la vie d’un navigateur célèbre, Jean François Galaup, Comte de Lapérouse, grand humaniste également du siècle des lumières.
Alors à mes amis comédiens, compagnons de voyage de notre prochain spectacle, «Le dernier rêve de Lapérouse» , à tous mes amis lecteurs, aux metteurs en scènes de la vie démocratique, qu’ils soient décideurs, hommes politiques, dirigeants d’entreprises, dirigeants d’associations, j’adresse ces quelques mots en forme d’encouragement.

Indignons-nous, dignement et poétiquement !
« Allez diable, un p’tit coup de cravache bande de rats ! Ce n’est pas tout de rester caresser les filles de joie, sur les quais de Recouvrance ou les rives de la Penfeld, il reste encore du boulot, nom de Dieu ! »

  Pardonnez Majesté cette invective blasphématoire,
Car il m’arrive d’avoir quelques pensées prémonitoires.
Seul l’Abbé Rouette à qui je me suis confessé,
M’a de cet écart de langage, déjà tout pardonné
Tant il sait combien le rat ou le lapin,
Peuvent d’un valeureux marin, en briser le destin.
Prémonitoire pensée où je perdais la Boussole,
L’Astrolabe à la main pour seul consol,
Face au radieux rivage de Wanikoro
Je m’apprêtais à faire, un joli trou dans l’eau.  Le-dernier-reveCar en s’indignant, le rêve finit toujours par devenir réalité !

 

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